Points forts de juillet 2024
Le marché publicitaire «classique» termine le mois de juillet avec 242,6 millions de francs, soit une augmentation de 5,6% par rapport à l’année précédente. Cependant, on constate une baisse notable de 23% par rapport au mois de juin, signe que le creux estival est bien présent.
Depuis le début de l’année, la pression publicitaire cumulée a connu une légère progression de 1% par rapport à l’année précédente, atteignant un total de 2151,4 millions de francs publicitaires bruts.
Parmi les groupes de médias «classiques», seuls les Médias imprimés (-2%) et le Cinéma (-66%) enregistrent un recul par rapport à l’année précédente, ce dernier étant particulièrement impacté par les succès exceptionnels des films Barbie et Oppenheimer cette année-là. Les autres groupes de médias sont en croissance, avec la Radio en tête (+21%), suivie de l’Out-of-Home (+12%) (depuis la clôture des résultats du semestre, incluant à nouveau les Livesystems pour 2023 et 2024) et de la Télévision (+7%).
Dans le domaine des médias numériques, tous les genres enregistrent une évolution positive. YouTube enregistre une hausse de 12% par rapport à l’année précédente, talonné par la publicité sur les moteurs de recherche avec 11%, tandis que Display n’enregistre que 5%.
À partir de 2024, nous présenterons séparément le marché publicitaire «classique» et les canaux numériques (Search, YouTube, Display) afin de garantir une meilleure comparabilité avec l’année précédente. La volatilité de la saisie dans le domaine en ligne, due à des influences externes telles que des adaptations de la part de Google, peut entraîner des fluctuations importantes au cours de l’année. Dans le domaine Search en particulier, de nombreuses adaptations et modifications ont été apportées par Google au cours du dernier semestre, ce qui rend difficile la comparaison des dépenses publicitaires brutes avec l’année précédente.
Pression publicitaire sur le marché global
Évolution de la pression publicitaire au mois de juillet 2024 en millions de francs bruts.
Le secteur des produits alimentaires enregistre une baisse de 10%
Malgré sa position dominante dans le classement AAJ, le secteur des produits alimentaires connait une diminution de 9,9% en juillet, ce qui le place juste derrière le commerce de détail, qui a, quant à lui, augmenté de 8,3%. Les Produits alimentaires se retrouvent ainsi parmi les huit secteurs qui ont réduit leur pression publicitaire en juillet par rapport à l’année précédente.
Parmi ces secteurs en recul, l’Énergie (-67,9%), les Produits tabagiques (-49,1%) et les Médias (-28,0%), où la pression publicitaire est déjà faible, enregistrent des baisses de pourcentage à deux chiffres. D’autres secteurs, comme Événementiel (-4,5%), Mode et sport (-3,1%) et Transports en commun (-2,5%), affichent des réductions plus limitées.
Une hausse dans 13 secteurs
En parallèle, 13 secteurs enregistrent une augmentation en juillet par rapport à l’année précédente. Les secteurs Cosmétique et soins corporels (+33,7%), Pharmacie et santé (+28,6%) et Loisirs, gastronomie, et tourisme (+25,8%) se démarquent particulièrement. D’autres secteurs, tels que Boissons avec 21,0%, Initiatives et campagnes avec 17,2% et Nettoyage avec 12,2% montrent également des progressions notables.
Classement sectoriel
Classement sectoriel en juillet.
Les meilleurs annonceurs et produits
Les meilleurs annonceurs et les produits et services les plus promus (hors promotion d’assortiment et d’image et hors catégories) en juillet.
Mix de médias
Mix de médias pour le mois de juillet.
Pression publicitaire sur le marché numérique
Évolution de la pression publicitaire au mois de juillet 2024 en millions de francs bruts.
Classement sectoriel : comparaison entre les canaux classiques et les canaux numériques
Dans les deux marchés, le secteur Loisirs, gastronomie et tourisme se positionne en troisième place depuis le début de l’année. Sur le marché «classique», le secteur Produits alimentaires occupe la première place, suivie du Commerce de détail en deuxième position. Sur le marché numérique, c’est le Commerce de détail qui prend la tête du classement, avec la Finance en deuxième place, tandis que les Produits alimentaires descendent à la 11e place. Les secteurs Initiatives et campagnes et Construction, industrie et ameublement se classent respectivement quatrième et cinquième sur le marché «classique», mais sur le marché numérique, ces secteurs occupent les 13e et 6e places. Les secteurs Services et Mode et sport se placent aux quatrième et cinquième rangs du marché numérique, mais se retrouvent dans la seconde moitié du classement du marché «classique» (aux 12e et 13e positions).
Le secteur Produits tabagiques est relégué au bas du classement pour les deux marchés, occupant la dernière place sur le marché «classique» et l’avant-dernière sur le marché numérique. Le secteur Nettoyage se situe au bas de l’échelle, occupant la 16e place sur le marché «classique».Le secteur de l’Énergie, quant à lui, est avant-dernier sur le marché «classique», et grimpe d’une place sur le marché numérique.
Les secteurs Pharmacie et santé, Cosmétiques et soins corporels et Télécommunications se situent en milieu de classement pour les deux marchés.
Classement sectoriel
Classement sectoriel en juillet.
Les meilleurs produits numériques
Les produits et services les plus promus (hors promotion d’assortiment et d’image et hors catégories) en juillet.
Dans le domaine Display, la campagne «#WIRSINDZUKUNFT» prend la tête du classement, tandis que sur YouTube, c’est l’«application mobile TikTok» qui domine. «Temu.com» se place en deuxième position dans ces deux domaines. La plateforme commerciale chinoise parvient à se maintenir dans le top 3 de Display et de YouTube depuis le mois de mai. Dans le domaine Search, «booking.com» occupe la première place, suivi de «sunrise.ch».
Mix de médias
Mix de médias pour le mois de juillet.
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